THE ART OF EVIL
En 2020, année de tous les malheurs, de nombreux artistes ont donné leur temps et leur talent pour aider d'autres personnes à faire face à la peur, à l'anxiété et à l'ennui. Leur travail a offert une bouée de sauvetage pendant les périodes de quarantaine. Mais dans quelle mesure notre société reconnaît-elle cette population ? En Algérie, les artistes sont peu pris en compte socialement, leur valeur économique est minime et ils ne bénéficient que d'une faible protection juridique. Qu'en est-il de leur survie ? Cette série de reportages et de portraits raconte l'histoire des artistes algériens pendant la pandémie. En tant qu'artiste moi-même, souffrant de ce destin sûr de répression économique et politique, je suis particulièrement bien placé pour documenter cette histoire régionale. En plus des photos, cette série - qui se concentre sur de multiples artistes, des individus émergents aux producteurs en passant par les entrepreneurs culturels - comprend des témoignages écrits afin de dramatiser l'impact émotionnel individuel de cette situation sociale plus large.
